Douleur discale isolée – le disque intervertébral se sent « encore ».

Un très grand nombre de gens, partout dans le monde, souffre de maux de dos. Dans de nombreux cas, la douleur est chronique et aucune cause claire ne peut être identifiée. Cependant, environ 30 à 40 patients souffrant de maux de dos qui n’ont pas encore pu identifier un déclencheur de leur douleur pourraient bénéficier de la découverte d’une nouvelle maladie du disque intervertébral. « Douleur discale isolée », c’est ainsi que les orthopédistes appellent cette « nouvelle découverte », qui a été présentée au congrès d’orthopédie.

Disque avec des sentiments

Jusqu’à présent, les médecins et les docteurs partaient du principe que le disque intervertébral pouvait provoquer une gêne, mais qu’il ne pouvait pas se faire du mal car il ne possède pas de fibres douloureuses propres. De nouveaux résultats de recherche ont maintenant confirmé l’existence de fibres de douleur dites intradiscales, qui se forment lorsque le disque intervertébral est usé et pré-endommagé.

En outre, l’usure des disques intervertébraux entraîne la libération d’hormones productrices de douleur qui transmettent les impulsions douloureuses au cerveau via les voies nerveuses de la moelle épinière. Les experts voient également dans ce phénomène une explication au fait que de nombreux patients ne sont toujours pas débarrassés de leurs douleurs malgré une opération des disques.

Diagnostic avec antidouleur

Si le mal de dos ne répond pas au traitement conventionnel sur une longue période et que le médecin ne reconnaît aucun signe de maladie alors que les symptômes persistent, cela peut être une indication de douleur discale isolée.

Ce diagnostic est également suspecté lorsque des anesthésiques locaux sont injectés dans les racines nerveuses ou les articulations vertébrales et que la douleur ne s’améliore pas par la suite. On procède ensuite à un test de douleur dit de mémoire, au cours duquel un produit de contraste radiologique est injecté directement dans le tissu discal. Un disque intervertébral sain ne serait pas douloureux pendant ce traitement : dans le cas d’une douleur intradiscale, le patient se plaint d’une douleur soudaine.

Thérapie au micro laser

Le traitement avec le micro laser est actuellement le seul traitement efficace. Cette thérapie laser diffère des techniques laser conventionnelles dans la mesure où la fibre qui guide le faisceau laser dans le corps ne fait que 0,2 millimètre d’épaisseur. L’aiguille par laquelle la fibre est insérée ne fait que 0,65 millimètre d’épaisseur. Le micro laser est donc particulièrement doux pour les tissus.

La fibre laser est poussée dans la peau du disque. L’énergie du laser rétrécit le tissu discal et soude également de petites déchirures dans le tissu. De cette façon, le tissu discal devient globalement plus stable. Dans le même temps, les petites voies nerveuses qui se sont développées dans le tissu sont interrompues et la production d’hormones de la douleur est arrêtée.

Pendant l’examen, le patient est allongé sur le côté et a préalablement reçu une anesthésie. L’examen dure de 45 à 60 minutes et peut être réalisé aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation.

Après le traitement

En règle générale, les patients peuvent se déplacer à nouveau quelques jours après le traitement au laser s’ils portent un léger corset pour les soutenir. Même le travail de bureau peut alors être repris. Bien sûr, le port et le soulèvement de charges lourdes sont encore interdits pendant un certain temps.

Dans tous les cas, une physiothérapie ciblée est recommandée après le traitement. Les activités sportives peuvent généralement être reprises après 3 à 6 semaines. La thérapie par micro laser est prise en charge par les compagnies d’assurance maladie privées. La prise en charge des coûts par les caisses d’assurance maladie obligatoire doit être discutée avant le début du traitement.

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