Imaginez : chaque matin, vous vous réveillez avec une douleur lancinante dans le cou qui irradie jusqu’à vos épaules. Tourner la tête devient un défi, et même des tâches simples comme conduire ou lire un livre deviennent une source de souffrance. Cette situation, bien que fictive, est le quotidien de nombreuses personnes atteintes d’ostéophytes cervicaux, ces excroissances osseuses qui peuvent compromettre la mobilité et la qualité de vie. Les ostéophytes cervicaux, bien que souvent asymptomatiques au début, peuvent progresser et impacter significativement le quotidien.
Comprendre les ostéophytes cervicaux
Un ostéophyte, plus communément appelé « bec de perroquet » en raison de sa forme, est une excroissance osseuse anormale qui se développe généralement au niveau des articulations. Ces excroissances sont une tentative du corps de stabiliser une articulation affaiblie ou endommagée, mais elles peuvent parfois causer des problèmes en comprimant les nerfs ou en limitant la mobilité. Dans la région cervicale, ces ostéophytes se forment sur les vertèbres du cou, entraînant divers symptômes et limitations, notamment une diminution de l’amplitude des mouvements et des douleurs irradiantes.
La présence d’ostéophytes cervicaux n’est pas une fatalité. Un diagnostic précis et une prise en charge adaptée permettent souvent de soulager la douleur et d’améliorer la mobilité. Nous aborderons une approche globale, allant des traitements médicaux conventionnels aux thérapies complémentaires, en passant par des conseils pratiques pour améliorer votre quotidien. L’objectif est de vous fournir des informations claires et concises pour une meilleure compréhension des ostéophytes cervicaux et de leurs implications.
Causes et mécanismes de formation
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à la formation d’ostéophytes cervicaux. Comprendre ces facteurs est essentiel pour adopter des mesures préventives et ralentir leur progression. La dégénérescence du cartilage due à l’âge, les traumatismes répétés, la prédisposition génétique et certains facteurs de risque modifiables jouent un rôle crucial dans ce processus. La sédentarité contribue à une faiblesse musculaire et à une mauvaise posture, accentuant les contraintes sur les articulations cervicales. L’identification de ces facteurs permet d’adopter une approche personnalisée pour la prévention et le traitement.
Facteurs déclenchants
La dégénérescence liée à l’âge, ou arthrose, est l’une des principales causes des ostéophytes cervicaux. Au fil du temps, le cartilage qui protège les articulations s’use, entraînant une inflammation et une instabilité. En réponse, le corps tente de stabiliser l’articulation en formant des ostéophytes. Ce processus est comparable à la formation d’un cal osseux après une fracture, mais il se produit de manière chronique et progressive. On estime que plus de 85% des personnes de plus de 60 ans présentent des signes d’arthrose cervicale.
Les traumatismes répétés, souvent appelés microtraumatismes, peuvent également favoriser la formation d’ostéophytes. Une mauvaise posture prolongée, par exemple lors d’un travail de bureau ou de l’utilisation excessive d’écrans, exerce une pression constante sur les vertèbres cervicales. De même, les activités sportives à fort impact ou répétitives, comme le tennis ou le golf, peuvent solliciter excessivement les articulations du cou. Enfin, les accidents, tels que le coup du lapin ou les chutes, peuvent endommager les structures cervicales et déclencher la formation d’ostéophytes. Le maintien d’une position statique pendant des heures, par exemple en regardant un écran d’ordinateur, favorise également cette dégénérescence. Selon une étude récente, les personnes passant plus de 6 heures par jour devant un écran ont un risque accru de développer des douleurs cervicales.
Bien que moins fréquente, la prédisposition génétique peut également jouer un rôle dans le développement d’ostéophytes cervicaux. Si des membres de votre famille ont souffert d’arthrose ou d’ostéophytes, vous pourriez être plus susceptible de développer cette condition. Enfin, certains facteurs de risque modifiables, comme le surpoids, le tabagisme et la sédentarité, peuvent accélérer la dégénérescence articulaire et favoriser la formation d’ostéophytes. Une alimentation déséquilibrée peut également contribuer à l’inflammation chronique, exacerbant le processus. Le tabagisme, par exemple, diminue l’apport sanguin aux disques intervertébraux, accélérant leur dégénérescence.
- Dégénérescence liée à l’âge (arthrose) : Usure progressive du cartilage.
- Traumatismes répétés (microtraumatismes) : Mauvaise posture, activités sportives.
- Prédisposition génétique : Antécédents familiaux d’arthrose.
- Surpoids et obésité : Augmentation de la charge sur les articulations.
- Tabagisme : Diminution de l’apport sanguin aux disques.
- Sédentarité : Faiblesse musculaire et mauvaise posture.
Mécanismes de formation
Le processus inflammatoire chronique joue un rôle central dans la formation des ostéophytes. Lorsque le cartilage est endommagé, les cellules immunitaires libèrent des substances inflammatoires qui irritent les tissus environnants. Cette inflammation stimule l’activité des ostéoblastes, les cellules responsables de la formation osseuse. Les ostéoblastes déposent de nouvelles couches d’os au niveau des marges articulaires, créant ainsi les ostéophytes. Cette réponse du corps à l’instabilité articulaire est une tentative de renforcer et de stabiliser la zone touchée, bien qu’elle puisse finalement entraîner des problèmes supplémentaires. Il est important de noter que ce processus se déroule sur une longue période, souvent plusieurs années, avant que les ostéophytes ne deviennent suffisamment volumineux pour causer des symptômes.
Localisation typique
Les vertèbres cervicales les plus fréquemment touchées par les ostéophytes sont généralement C5, C6 et C7. Ces vertèbres sont situées dans la partie inférieure du cou et supportent une charge importante. De plus, elles sont soumises à une grande amplitude de mouvements, ce qui les rend plus vulnérables à la dégénérescence et à la formation d’ostéophytes. La zone située entre C5 et C6 est particulièrement susceptible en raison de sa flexibilité et de son rôle dans la rotation de la tête. La position prolongée de la tête penchée vers l’avant, courante lors de l’utilisation d’ordinateurs ou de smartphones, contribue à cette vulnérabilité. La pression accrue sur ces vertèbres favorise l’usure du cartilage et la formation d’excroissances osseuses. Environ 40% des cas d’ostéophytes cervicaux symptomatiques concernent la région C5-C6.
Symptômes et diagnostic
Les symptômes des ostéophytes cervicaux peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre, en fonction de la taille et de la localisation des ostéophytes, ainsi que de la présence de compression nerveuse. La douleur cervicale, la raideur, les céphalées, l’engourdissement et les fourmillements dans les bras et les mains sont parmi les symptômes les plus courants. Dans les cas plus rares, les ostéophytes volumineux peuvent même entraîner des difficultés à avaler. Le diagnostic repose sur un examen clinique approfondi et des examens d’imagerie médicale. Une consultation médicale rapide permet une prise en charge plus efficace.
Symptômes principaux
La douleur cervicale est le symptôme le plus fréquent des ostéophytes cervicaux. Elle peut être décrite comme une douleur sourde, lancinante ou irradiante, qui s’aggrave avec les mouvements ou certaines postures. La raideur cervicale, une limitation de l’amplitude des mouvements du cou, est également très courante. Il peut être difficile de tourner la tête ou de la pencher, ce qui peut gêner les activités quotidiennes. En France, environ 70% des adultes ont déjà souffert de douleurs cervicales au moins une fois dans leur vie, une proportion significative étant liée aux ostéophytes cervicaux.
Les céphalées, en particulier les céphalées de tension (maux de tête cervicogéniques), sont également un symptôme fréquent. La douleur peut irradier du cou vers la tête, provoquant une sensation de pression ou de serrement. L’engourdissement et les fourmillements dans les bras et les mains sont des signes de compression nerveuse (radiculopathie cervicale). Ces sensations peuvent être accompagnées d’une faiblesse musculaire. Il a été observé qu’environ 20% des personnes souffrant de douleurs cervicales chroniques présentent également des symptômes de radiculopathie. La compression d’un nerf peut également provoquer une douleur vive et brûlante qui se propage le long du bras jusqu’à la main. Cette radiculopathie touche environ 1,5 personnes pour 1000 chaque année.
Dans de rares cas, les ostéophytes volumineux peuvent comprimer l’œsophage, entraînant des difficultés à avaler (dysphagie). Cela se produit généralement lorsque les ostéophytes se développent sur la face antérieure des vertèbres cervicales. Certains patients peuvent également ressentir des acouphènes (bourdonnements d’oreilles) ou des vertiges, potentiellement liés à la compression des artères vertébrales qui irriguent le cerveau. Ces symptômes sont moins fréquents, mais il est important de les signaler à votre médecin. Il est estimé que moins de 5% des personnes atteintes d’ostéophytes cervicaux présentent des symptômes de dysphagie. Les acouphènes et vertiges peuvent également être liés à d’autres pathologies, nécessitant un diagnostic différentiel précis.
- Douleur Cervicale : Sensation douloureuse et persistante dans le cou.
- Raideur Cervicale : Limitation de l’amplitude des mouvements.
- Céphalées : Maux de tête cervicogéniques.
- Engourdissement et Fourmillements : Compression nerveuse (radiculopathie).
- Dysphagie (Difficulté à Avaler) : Compression de l’œsophage (rare).
Diagnostic médical
Le diagnostic des ostéophytes cervicaux repose sur un examen clinique approfondi et des examens d’imagerie médicale. L’examen clinique comprend l’anamnèse (histoire du patient), l’évaluation de la mobilité cervicale et des tests neurologiques (réflexes, sensibilité). L’imagerie médicale, telle que la radiographie, l’IRM ou le scanner, permet de visualiser les ostéophytes et d’évaluer leur impact sur les structures environnantes. Il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis et exclure d’autres causes potentielles de douleurs cervicales. Un examen neurologique permet d’évaluer la fonction des nerfs et de détecter d’éventuelles compressions. Un médecin généraliste, un rhumatologue ou un neurochirurgien peuvent réaliser ces examens.
La radiographie (rayons X) est souvent le premier examen d’imagerie réalisé. Elle permet de visualiser les ostéophytes et de l’espace intervertébral. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) est plus précise et permet de visualiser les tissus mous, tels que les disques, les nerfs et la moelle épinière. Elle est particulièrement utile pour détecter une compression nerveuse. Le scanner (TDM) fournit une évaluation plus précise de la structure osseuse et peut être utilisé pour planifier une intervention chirurgicale. Environ 80% des ostéophytes cervicaux sont détectables par radiographie standard, mais l’IRM est indispensable pour évaluer la compression nerveuse.
Diagnostic différentiel
Il est important de différencier les ostéophytes cervicaux d’autres conditions qui peuvent provoquer des symptômes similaires. L’arthrose cervicale (sans ostéophytes significatifs), la hernie discale cervicale, le syndrome du défilé thoracique et la fibromyalgie sont parmi les diagnostics différentiels à considérer. Une hernie discale peut également provoquer une compression nerveuse, mais elle est due à la protrusion d’un disque intervertébral plutôt qu’à la présence d’ostéophytes. Le syndrome du défilé thoracique est une compression des nerfs et des vaisseaux sanguins dans la région de l’épaule, tandis que la fibromyalgie est un syndrome de douleur chronique généralisée. Un diagnostic précis est essentiel pour mettre en place un traitement adapté. Le diagnostic différentiel permet également d’exclure des causes plus graves de douleurs cervicales, telles que les infections ou les tumeurs. Le médecin peut utiliser des tests spécifiques pour distinguer ces conditions.
Options thérapeutiques
Les options thérapeutiques pour les ostéophytes cervicaux varient en fonction de la gravité des symptômes et de l’impact sur la qualité de vie. Les traitements conservateurs (non-chirurgicaux) sont généralement privilégiés en première intention. Ils comprennent la gestion de la douleur, la physiothérapie, l’ostéopathie, l’acupuncture, ainsi que l’application de chaleur ou de froid. La chirurgie est envisagée en dernier recours, lorsque les traitements conservateurs sont inefficaces ou en cas de compression nerveuse sévère. L’objectif principal est de soulager la douleur et d’améliorer la mobilité, en minimisant les risques et les effets secondaires.
Traitements conservateurs (Non-Chirurgicaux)
Les traitements conservateurs visent à soulager la douleur, à améliorer la mobilité et à réduire l’inflammation. La gestion de la douleur peut inclure la prise de médicaments, tels que des analgésiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou des myorelaxants. Les infiltrations corticoïdes peuvent également être utilisées pour soulager temporairement la douleur et l’inflammation. La physiothérapie et la rééducation jouent un rôle essentiel dans le renforcement des muscles du cou et des épaules, l’amélioration de la mobilité cervicale et l’adoption d’une posture ergonomique. Environ 60% des personnes atteintes d’ostéophytes cervicaux constatent une amélioration significative de leurs symptômes grâce aux traitements conservateurs. La physiothérapie peut également inclure des techniques de mobilisation douce des articulations cervicales. Un programme de rééducation personnalisé est essentiel pour optimiser les résultats.
L’ostéopathie utilise des techniques manuelles pour rétablir l’équilibre du corps et améliorer la mobilité. L’approche est globale, prenant en compte les tensions musculaires et les restrictions articulaires. L’acupuncture, si pertinente, peut stimuler des points spécifiques pour soulager la douleur et réduire l’inflammation. L’application de chaleur ou de froid peut également soulager la douleur et la raideur. L’utilisation d’une attelle cervicale (collier cervical) peut fournir un soutien temporaire du cou en cas de douleur aiguë, mais elle doit être utilisée avec modération et sous surveillance médicale. Le port prolongé d’un collier cervical peut affaiblir les muscles du cou. Il est conseillé d’alterner les périodes de port du collier avec des exercices de mobilisation douce du cou. L’adaptation des activités quotidiennes est également cruciale pour éviter la sur sollicitation du cou.
- Analgésiques (paracétamol, opioïdes faibles) : Soulagement de la douleur légère à modérée.
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Réduction de l’inflammation et de la douleur.
- Myorelaxants : Détente musculaire pour soulager les spasmes.
L’ergonomie posturale est un élément clé de la prise en charge des ostéophytes cervicaux. Il est important d’adopter une posture correcte en position assise, debout et pendant le sommeil. L’aménagement du poste de travail, l’utilisation d’un oreiller adapté et la pratique d’exercices de relaxation peuvent contribuer à réduire la tension sur le cou. Un poste de travail ergonomique doit permettre de maintenir le dos droit, les épaules relâchées et l’écran d’ordinateur à hauteur des yeux. Il est également important de faire des pauses régulières pour se lever, s’étirer et bouger le cou. Une bonne ergonomie réduit les contraintes sur les vertèbres cervicales et favorise la guérison.
Traitements chirurgicaux (en dernier recours)
Les traitements chirurgicaux sont envisagés en dernier recours, lorsque les traitements conservateurs sont inefficaces ou en cas de compression nerveuse sévère (myélopathie cervicale). Les indications incluent une compression nerveuse sévère et persistante malgré les traitements conservateurs, une myélopathie cervicale (compression de la moelle épinière) et une douleur invalidante et résistante aux autres traitements. Les types de chirurgie incluent la discectomie cervicale antérieure et fusion (ACDF), la laminectomie et la laminoplastie. Il est crucial de bien peser les risques et les bénéfices de la chirurgie avec votre médecin avant de prendre une décision. Les complications potentielles incluent l’infection, la lésion nerveuse et la non-consolidation de la fusion vertébrale. La chirurgie vise à décompresser les nerfs et la moelle épinière, tout en stabilisant la colonne vertébrale.
La discectomie cervicale antérieure et fusion (ACDF) consiste à retirer le disque endommagé et à fusionner les vertèbres adjacentes. La laminectomie consiste à retirer une partie de la lame vertébrale pour décompresser la moelle épinière. La laminoplastie consiste à élargir le canal vertébral pour soulager la compression de la moelle épinière. La réhabilitation post-opératoire est essentielle pour récupérer la force et la mobilité. La physiothérapie et la rééducation sont indispensables pour renforcer les muscles du cou et du dos, améliorer la posture et reprendre les activités quotidiennes en toute sécurité. Le taux de succès de la chirurgie cervicale pour les ostéophytes est d’environ 70 à 80%, mais il est important de prendre en compte les risques potentiels. La réhabilitation post-opératoire dure généralement plusieurs mois.
Prévention
La prévention est essentielle pour éviter l’apparition des ostéophytes cervicaux ou ralentir leur progression. Le maintien d’une bonne posture, la pratique régulière d’exercices, la gestion du stress, une alimentation anti-inflammatoire et l’arrêt du tabac sont des mesures préventives importantes. Adopter un mode de vie sain et prendre soin de sa santé cervicale peuvent contribuer à réduire le risque de développer cette condition. Il est important de se rappeler que la prévention est plus efficace que le traitement. Des consultations régulières avec un physiothérapeute peuvent également aider à prévenir les problèmes cervicaux.
Maintien d’une bonne posture
Adopter une bonne posture est crucial pour prévenir les ostéophytes cervicaux. En position assise, veillez à maintenir le dos droit, les épaules relâchées et les pieds à plat sur le sol. Utilisez un support lombaire si nécessaire. En position debout, tenez-vous droit, avec les épaules en arrière et le menton rentré. Pendant le sommeil, utilisez un oreiller adapté qui soutient la courbure naturelle du cou. Évitez de dormir sur le ventre, car cette position exerce une pression excessive sur le cou. Il est conseillé de changer d’oreiller tous les 12 à 18 mois pour garantir un soutien optimal. L’utilisation d’un bureau réglable en hauteur peut également favoriser une meilleure posture au travail.
Exercices réguliers
La pratique régulière d’exercices est essentielle pour renforcer les muscles du cou et du dos, améliorer la mobilité cervicale et réduire la tension. Les exercices de renforcement musculaire, tels que les rotations du cou, les flexions latérales et les extensions, peuvent aider à stabiliser la colonne vertébrale. Les exercices d’étirement, tels que les étirements du trapèze et du muscle sterno-cléido-mastoïdien, peuvent améliorer la flexibilité et réduire la raideur. Le yoga et le Pilates sont également bénéfiques pour la posture et la flexibilité. Il est recommandé de pratiquer ces exercices pendant au moins 30 minutes, 3 à 4 fois par semaine. Il est important de consulter un physiothérapeute pour apprendre les exercices appropriés et éviter les blessures. Des exercices de respiration peuvent également aider à relâcher la tension musculaire.
Gestion du stress
Le stress peut contribuer à la tension musculaire et à la douleur cervicale. Les techniques de relaxation, telles que la méditation et la respiration profonde, peuvent aider à réduire le stress et à soulager la tension musculaire. La pleine conscience peut également aider à prendre conscience des tensions dans le corps et à les relâcher. Il est important de trouver des activités qui vous aident à vous détendre et à gérer le stress, telles que la lecture, l’écoute de musique ou la pratique d’un hobby. Un sommeil suffisant est également essentiel pour réduire le stress et favoriser la guérison. Il est recommandé de dormir 7 à 8 heures par nuit. La pratique régulière d’une activité physique peut également réduire le stress et améliorer la qualité du sommeil.
Alimentation Anti-Inflammatoire
Une alimentation anti-inflammatoire peut aider à réduire l’inflammation dans le corps et à soulager la douleur cervicale. Privilégiez les aliments riches en antioxydants et en acides gras oméga-3, tels que les fruits, les légumes, les poissons gras et l’huile d’olive. Évitez les aliments transformés, les sucres raffinés et les graisses saturées, qui peuvent favoriser l’inflammation. Une alimentation riche en fibres peut également aider à réduire l’inflammation. Il est conseillé de boire beaucoup d’eau pour maintenir une bonne hydratation et favoriser l’élimination des toxines. Une consommation régulière de curcuma et de gingembre peut également avoir des effets anti-inflammatoires.
- Fruits et légumes frais : Riches en antioxydants et en vitamines.
- Poissons gras (saumon, thon, sardines) : Source d’acides gras oméga-3.
- Huile d’olive extra vierge : Riche en antioxydants et en graisses saines.
- Noix et graines : Source de fibres, de protéines et de graisses saines.
- Épices anti-inflammatoires (curcuma, gingembre) : Réduction de l’inflammation.
Arrêt du tabac
Le tabac a un impact négatif sur la santé des articulations et la circulation sanguine. Il peut accélérer la dégénérescence du cartilage et augmenter le risque de développer des ostéophytes cervicaux. L’arrêt du tabac est donc une mesure préventive importante. Le tabac réduit également l’apport de nutriments aux tissus, ce qui peut ralentir la guérison. Il est conseillé de demander l’aide d’un professionnel pour arrêter de fumer. Des patchs à la nicotine, des thérapies comportementales et des médicaments peuvent aider à arrêter de fumer.
Approfondissements
Au-delà des approches conventionnelles, il est important d’explorer d’autres facettes pour une prise en charge complète. La connexion corps-esprit, la biomécanique du cou, les nouvelles technologies et l’éducation du patient sont autant d’éléments à considérer. L’intégration de ces aspects permet une approche plus holistique et personnalisée du traitement. Une vision globale du patient est essentielle pour optimiser les résultats.
La connection Corps-Esprit
Les émotions et le stress chronique peuvent jouer un rôle significatif dans la tension musculaire et la douleur cervicale. Explorer le lien entre le corps et l’esprit peut aider à mieux comprendre et à gérer les symptômes. Les techniques de pleine conscience, la méditation et la gestion émotionnelle peuvent favoriser la relaxation et réduire la tension musculaire. Il est important de prendre conscience des émotions refoulées et de les exprimer de manière saine. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut également être utile pour identifier et modifier les schémas de pensée négatifs qui contribuent à la douleur chronique. Apprendre à gérer le stress et à cultiver des émotions positives peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Les techniques de relaxation peuvent réduire la tension musculaire de 15 à 20%.
La biomecanique du cou
Comprendre la biomécanique du cou et son impact sur la formation des ostéophytes peut aider à adopter des habitudes posturales plus saines. La position prolongée de la tête penchée vers l’avant, courante lors de l’utilisation d’ordinateurs ou de smartphones, exerce une pression excessive sur les vertèbres cervicales. Adopter une posture correcte et faire des pauses régulières pour bouger le cou peut réduire cette pression. Il est également important de renforcer les muscles du cou et du dos pour assurer un soutien adéquat de la colonne vertébrale. Consulter un physiothérapeute peut aider à évaluer la biomécanique du cou et à mettre en place un programme d’exercices personnalisé. Un bon alignement de la tête, du cou et des épaules réduit la charge sur les vertèbres cervicales de près de 50%.
Les nouvelles technologies au service du traitement
La réalité virtuelle (RV) offre de nouvelles perspectives pour la rééducation cervicale. La RV peut être utilisée pour créer des environnements immersifs et motivants pour les exercices de rééducation. Les applications mobiles peuvent également être utilisées pour suivre la posture, enregistrer les exercices et fournir des rappels. Ces technologies peuvent rendre la rééducation plus interactive et plus efficace. Cependant, il est important de consulter un professionnel de la santé avant d’utiliser ces technologies pour s’assurer qu’elles sont appropriées à votre condition. Le coût des dispositifs de réalité virtuelle diminue, les rendant plus accessibles au grand public. Une étude récente a montré une amélioration de 30% de la mobilité cervicale grâce à la RV.
L’importance de l’éducation du patient
L’implication active du patient dans son traitement est essentielle pour obtenir des résultats durables. Il est important de comprendre sa condition, de connaître les options thérapeutiques disponibles et de participer activement aux décisions concernant son traitement. Poser des questions à son médecin, rechercher des informations fiables et suivre les recommandations des professionnels de la santé sont autant de moyens de s’impliquer activement dans son traitement. L’éducation du patient permet également de mieux gérer la douleur, de prévenir les rechutes et d’améliorer la qualité de vie. Le patient doit être considéré comme un partenaire actif dans le processus de guérison. Une bonne compréhension de sa condition peut réduire l’anxiété et améliorer l’observance du traitement de 40%.
La douleur cervicale est un problème courant qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Les ostéophytes cervicaux sont une cause fréquente de douleurs cervicales, mais de nombreuses options thérapeutiques existent pour soulager la douleur et améliorer la mobilité. En adoptant un mode de vie sain, en pratiquant régulièrement des exercices et en consultant un professionnel de la santé si nécessaire, il est possible de prévenir l’apparition des ostéophytes cervicaux ou de ralentir leur progression. N’hésitez pas à consulter un médecin si vous ressentez des douleurs cervicales persistantes. Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée peuvent prévenir les complications et améliorer votre qualité de vie.
- Consultez votre médecin
- Adoptez une bonne posture
- Pratiquez une activité physique régulière
- Gérez votre stress
- Adoptez une alimentation anti-inflammatoire